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Troubles Dys : les identifier pour mieux les comprendre

Les 10 troubles dys ? des troubles spécifiques d'apprentissage

Les différents troubles d'apprentissage :

  • Dyslexie.

  • Dysorthographie.

  • Dyscalculie.

  • Dyspraxie.

  • ​Dysgraphie.

  • Dysphasie.

  • TDA/H.

  • Haut Potentiel.

Qu'est-ce que la dysgraphie ?

Dyspraxie motrice de l'enfant : symptômes, causes, exercices et aménagements

Dyspraxie motrice ; qu'est-ce que c'est exactement ? La dyspraxie n'est pas une maladie. Ce handicap appartient à la grande famille des troubles neuro-développementaux et, plus spécifiquement, à la famille des troubles "dys-" ( comme la dyslexie, la dyscalculie, la dysorthographie), il se manifeste par des troubles d'apprentissage. La dyspraxie, qu'est-ce que c'est ? La dyspraxie se définit comme un défaut de planification et d'organisation du geste : incapacité de (ou présente d'importantes difficultés à) coordonner sa main et son œil, ainsi que ses deux mains entre elles. En cas de dyspraxie, il n'y a pas d'automatisation du geste : aussi, les gestes du quotidien (faire ses lacets, boutonner sa chemise, écrire son prénom...) doivent être constamment réappris, ce qui entraîne de la lenteur et de la maladresse. Attention ! La dyspraxie ne correspond en aucun cas à un défaut d'intelligence : contrairement aux idées reçues, l'enfant dyspraxique ne présente aucune déficience intellectuelle ! Dyspraxie de l'enfant : est-ce fréquent ? Les experts estiment que 5 % à 6 % de la population souffre de dyspraxie : en moyenne, en France, 1 enfant par classe est dyspraxique. Les garçons pourraient être plus atteints que les filles, bien que ça n'ait pas été démontré. ​ quelles sont les causes ? À ce jour, la seule cause réellement identifiée à la dyspraxie est la grande prématurité, c'est-à-dire une naissance entre la 28ème et la 32ème semaine d'aménorrhée (soit après seulement 6 à 7 mois de grossesse). Il pourrait également y avoir un facteur de risque héréditaire, sans que ça soit démontré. ​ Dyspraxie motrice : quels sont les signes à identifier ? La dyspraxie était autrefois qualifiée de "syndrome de l'enfant maladroit". Ce trouble neuro-développemental (que l'on repère généralement dès l'entrée à l'école maternelle ou en primaire) se manifeste en effet par une "maladresse" particulière vis-à-vis des actes du quotidien. Quelques exemples : incapacité de / ont des difficultés à se coiffer, incapacité de / ont des difficultés à s'habiller et à se déshabiller seuls, incapacité de / ont des difficultés à se laver seuls, incapacité de / ont des difficultés à manger avec des couverts : ils ont du mal à couper avec un couteau, ils préfèrent manger avec les doigts..., incapacité de / ont des difficultés à découper en suivant un trait, incapacité de / ont des difficultés à colorier sans dépasser les bords, incapacité de / ont des difficultés à coller des gommettes dans des emplacements dédiés, incapacitéde / ont des difficultés à faire leurs lacets, incapacité de / ont des difficultés à boutonner leurs habits : les boutons ne sont pas tous mis, ils sont boutonnés de travers..., de / ont des difficultés à écrire, de / ont des difficultés à se repérer dans l'espace et/ou dans le temps : l'enfant ne sait pas quel jour on est, il se perd dans l'école, il a des difficultés à s'orienter, il confond sa gauche et sa droite..., Les enfants dyspraxiques tombent fréquemment (à vélo, en courant...). ​ À savoir. La dyspraxie ne vient jamais seule : elle s'accompagne généralement d'un autre trouble "dys-" (comme la dyslexie pour certains enfants, la dysorthographie ou la dyscalculie pour d'autres) voire d'un trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Dyspraxie motrice : comment est posé le diagnostic et quelle prise en charge ? Dyspraxie de l'enfant : le diagnostic. Le diagnostic de dyspraxie ne peut être posé que par un médecin : il peut être question d'un neuropédiatre, d'un neurologue ou même d'un médecin généraliste – ceux-ci pourront s'appuyer sur les bilans réalisés en amont par le neuropsychologue, l'ergothérapeute, l'orthophoniste... Dyspraxie de l'enfant : la prise en charge. Dès le diagnostic de dyspraxie, une reconnaissance auprès de la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH) peut être demandée : celle-ci permet notamment une prise en charge de certaines rééducations habituellement non-remboursées (ergothérapeute, neuropsychologue...). Une prise en charge précoce est donc bénéfique pour l'enfant. Des aménagements peuvent être proposés dans le cadre scolaire aux enfants qui souffrent de dyspraxie : il s'agit notamment d'une réduction de la masse de travail scolaire, d'une mise à disposition d'un outil informatique, ou encore d'une aide humaine (AESH). À la maison, des aménagements peuvent aussi être réalisés pour le soulager dyspraxique : calendrier adapté, livres audio...

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