Écoles de commerce : se préparer aux écrits du concours SESAME

Concours phare des écoles de commerce post-bac, SESAME regroupe 17 programmes. On vous présente les différentes épreuves et vous explique comment mettre toutes les chances de votre côté pour réussir les épreuves écrites.
Le concours SESAME, ouvert aux lycéens de terminale (bac général, bac STMG et bac pro) ou aux étudiants de bac+1 débouche sur un programme Grande école (PGE) en cinq ans ou un BBA en quatre ans, proposés par 14 écoles de commerce.
Les épreuves écrites se déroulent mi-avril, en ligne. C'est aussi le cas d'Acces, un autre concours d'écoles de management post-bac.
Les quatre écrits de SESAME se présentent sous forme QCM, avec une question et quatre réponses proposées. Une seule est correcte et il n'y a pas de retrait de point en cas d'erreur, excepté sur un volet de l'épreuve d'analyse documentaire.
Les épreuves de langues étrangères
Vous commencez par deux épreuves de langue : l’anglais (obligatoire) et une autre langue au choix (allemand, arabe, chinois, espagnol, hébreu, italien, japonais, néerlandais, portugais ou russe). Elles durent 30 minutes chacune, avec 35 questions.
Celles-ci portent sur la grammaire, l'orthographe, le vocabulaire mais aussi sur de la compréhension de texte et des notions culturelles. Il n'y a pas de révision particulière à faire. Le niveau attendu est celui de terminale.
L'épreuve sur les enjeux contemporains
Après une pause, vous devrez passer la deuxième séquence du concours SESAME qui commence par l'épreuve sur les enjeux contemporains. Elle dure 30 minutes et compte 40 questions.
"Ce n'est pas de la culture générale", rappelle Thomas Lagathu, directeur du concours. "Nous évaluons la capacité à s'intéresser à son environnement et au monde. Les questions portent sur l'actualité des dix derniers mois : les enjeux sociétaux (technologie, santé) et les relations internationales, notamment."
C'est la seule épreuve qui demande d'acquérir des connaissances qui ne sont pas vues au lycée. "Il s'agit de feuilleter la presse, notamment Courrier International mais aussi les journaux anglo-saxons", précise le directeur du concours.
L'épreuve de raisonnement et compétences
Dans la foulée de l'écrit sur les enjeux contemporains, vous passerez l'épreuve de raisonnement et compétences qui dure une heure, avec trois volets de 15 questions (45 au total) :
Aptitudes numériques. Les exercices s'appuient sur les bases de mathématiques acquises du CP jusqu'à la fin de la seconde (calculs simples d'algèbre, géométrie, probabilités).
Logique générale. Votre capacité à raisonner est évaluée. Vous devez trouver le lien entre différentes données, présentées sous forme de suites graphiques ou de lettres, de dominos…
Aptitudes verbales. Ce volet estime votre niveau de français (grammaire, conjugaison, vocabulaire).
L'épreuve d'analyse documentaire
L'épreuve d'analyse documentaire dure deux heures et se déroule l'après-midi. Elle se base sur un dossier thématique (le sport, le hasard, la ville, etc.) d'une vingtaine de pages regroupant des articles, des graphiques, des images et est constituée de trois volets (soit 20 questions au total) :
Repérage : sous forme de QCM.
Analyse : sous forme d'un QCM. À la différence des autres QCM de SESAME, celui-ci peut proposer plus de quatre réponses et plusieurs d'entre elles peuvent être justes. De plus, une mauvaise réponse annule une bonne réponse. En cas de doute, mieux vaut ne rien mettre.
Synthèse : QCM sous forme de texte à trou, avec une bonne réponse pour reconstituer le résumé juste.
"Commencez par prendre le temps de lire les documents, en les annotant et en les surlignant", conseille Thomas Lagathu. Selon les candidats, entre 30 minutes et 1 heure sont nécessaires.
Une plateforme pour se préparer au concours SESAME 2023
Vous avez peur de ne pas y arriver ? Pas d'inquiétude. Depuis octobre, le concours SESAME ouvre une plateforme d'entrainement. "Cela permet de se familiariser avec la méthodologie de nos QCM. Contrairement à certains examens de lycée, là, les réponses sont binaires. Il n'y a pas d'interprétation possible", prévient Thomas Lagathu.
Source : Par Agnès Millet, publié le 27 Mars 2023